Les cinquante ans de l'oncle Picsou
par François Willot

Lorsqu'en 1984 on demanda à Carl Barks ce qu'il ressentait lorsqu'il devait dessiner des histoires pour Picsou, il répondit : "c'était un nouveau ressort. Je commençais à avoir du mal à trouver des idées nouvelles pour Donald. Tout d'un coup, un nouveau personnage est apparu, dont je pouvais développer la personnalité pendant plusieurs années. C'était comme si une nouvelle plante sortait de terre et que je devais la nourrir pour qu'elle apporte tout un lot de tomates. Et j'avais l'ancienne plante également : je pouvais toujours justifier ce que faisais Picsou en plaçant Donald dans la même situation". Voici, "par le menu", un historique de l'oncle Picsou.

En 1947, Carl Barks crée l'oncle de Donald. Uncle $crooge McDuck est un mélange étrange : le personnage s'inspire de l'Ebenezer Scrooge de Charles Dickens et de l'oncle Bim de la série américaine "The Gumps". Cependant il ne s'agit que de vagues ressemblances et sans doute de réminiscence d'anciennes lectures, qui semblent alors anecdotiques. Lors de sa première apparition dans "Noël au Mont Ours", l'oncle Picsou est un prétexte à l'histoire : on le voit peu. Qui est-il donc vraiment ? En 1947, Carl Barks ne le sait pas encore.

Jusque là, toutes les créations de Barks s'étaient révélées éphémères. Mais cette fois, les choses sont différentes et tout va très vite. L'oncle Picsou s'impose de lui-même, son caractère se dessine chaque fois un peu plus : poltron dans "Le secret du vieux château", égoïste dans "Envoûtement vaudou", revanchard dans "Lettre à Saint Nicolas", impétueux dans "Le perroquet calculateur", avide dans "Le sablier magique" et... généreux dans "Retour au Klondike". Le personnage évolue constamment, mais cette évolution est exclusivement l'œuvre de Barks. "Retour au Klondike" en est le point final : Barks crée un passé de chercheur d'or à l'oncle de Donald et semble le définir une fois pour toutes. En 1952, Picsou ne changera plus.

L'oncle Picsou est unanimement accepté et de grands dessinateurs américains comme Frank McSavage ou Paul Murry (voir CBD 81) le reprennent à partir de 1951. Dans "Les combattants du feu", de Murry, Picsou fait figure de vieil acariâtre. Il croit que Donald et Dingo lui ont joué un tour en lui faisant croire que sa maison est en feu. Il décide alors de rester seul, tout en espérant que la maison de Donald brûle elle aussi ! Dans ce cas précis, Picsou est le personnage peu aimable des premières histoires de Barks. Mais cette période de transition ne dure pas longtemps : une fois que le comic book "Uncle Scrooge" est lancé, c'est Carl Barks qui s'occupera de la majorité des histoires de Picsou. Ce n'est qu'au milieu des années soixante que d'autres dessinateurs prennent la relève, petit à petit, et ce sera surtout Tony Strobl.

Entre temps, le mélange explosif prend feu. Une création aussi forte que l'oncle Picsou, si bien introduite par Carl Barks, convainc tout le monde. En quelques années, l'oncle Picsou devient l'un des personnages majeurs de l'univers Disney, et le seul inventé pour la bande dessiné. Barks ne cesse de jouer sur le côté comique de Picsou. Cet homme est à la fois avare et drôle : il joue constamment la comédie et tout chez lui est exagéré. Il est gourmand, râleur, sympathique. Dans "Lettre à Saint Nicolas", Picsou décide de donner de l'argent à Donald pour qu'il achète une grue à vapeur à ses neveux. Mais Picsou veut une compensation : s'il paye, il faut au moins qu'on le sache ! Il décide alors d'acheter lui-même une autre grue. On lui répond que ça ne s'achète pas comme ça, qu'il faut la commander à l'usine. Picsou se fâche violemment : "j'achète l'usine ! j'achète tout !". Donald et son oncle, tous les deux aux commandes d'une grue, se rentrent dedans — violemment — et font des dégâts déments. Le juge leur inflige alors une amende monstrueuse de dix millions de dollars. Picsou en laisse vingt "au cas où nous reviendrions".

Le côté un peu fou-fou de ces histoires va disparaître peu à peu. Picsou ne sera plus le double coléreux et bagarreur de Donald ; sa position de chef de famille lui conférera une certaine autorité sur ses parents-canards, à l'exception de grand-mère Donald, qui, elle, est de la même génération et échappe à la règle. Barks développera tout cela mais il n'y aura plus de réels changements après le cap du milieu des années 50.

Cependant, si Carl Barks est seul aux États-Unis à donner à Picsou les premiers rôles, d'autres dessinateurs en Italie vont proposer une version différente du richissime oncle de Donald. C'est Romano Scarpa, l'un des plus grands dessinateurs italiens, qui signe l'une des premières versions du Paperon de' Paperoni italien (maintenant appelé Zio Paperone). "Donald et les écrevisses en civet" (1956) est l'une des histoires les plus complexes de la BD Disney. Le début est une succession d'événements mystérieux et de détails étranges ; Donald est à la recherche d'un grand scientifique enlevé — qu'il ne retrouvera jamais. L'enlèvement se révélera être un faux enlèvement, organisé par l'oncle Picsou. Machination diabolique qui devait lui permettre de racheter pour une bouchée de pain l'un des plus grands quotidiens de la ville dont le rédacteur en chef est l'oncle Gédéon, une création de Scarpa. Le côté malhonnête de l'oncle Picsou est dévoilé à la fin ; mais il semble que Scarpa n'ait pas voulu donner à l'oncle Picsou le rôle du méchant : il montre en même temps qu'il a agit en philanthrope avec le scientifique — et a aidé la science...

Romano Scarpa n'a, en fait, jamais voulu montrer les mauvais aspects de Picsou. Il a toujours été contre cette tendance typiquement italienne. Dans "La fondation Picsou" de 1958, c'est exactement le contraire qui se produit : Picsou est dépeint — au début de l'histoire — comme un homme qui ne pense qu'à son propre intérêt et qui voue une haine particulière aux philanthropes et autres mécènes. Il entre en conflit avec un de ces hommes généreux, connue de tout Donaldville — et on découvre à la dernière planche que c'est Picsou lui-même qui finance ce philanthrope ! Sa pudeur naturelle lui fait fuir les louanges...

Ce genre d'histoire est exceptionnel en Italie. Guido Martina, dès les années 50, a écrit de nombreux scénarios pour les meilleurs dessinateurs italiens de l'époque, dessinateurs dont il est question un peu plus loin. Guido Martina a fait de Picsou un "oncle-de-Donald" complètement différent. C'est un escroc, ou plutôt une personne qui tire sans cesse parti de sa position d'oncle et de son argent — mais d'une façon toujours déloyale. Cependant, Martina jouant sans cesse sur le registre de l'humour ou de la dérision, l'oncle Picsou n'en est pas moins un personnage sympathique.

Ses traits de caractère sont assez singuliers. Il n'est pas avare, il est insatiable, il n'est pas autoritaire, il est esclavagiste. L'oncle Picsou est sans scrupules, mais ce qui rend le monde de Martina si sympathique c'est que — en fin de compte — tous les personnages adultes évoluant avec lui ne sont pas plus sujets aux cas de conscience douloureux, qu'il s'agisse de Donald, de Daisy ou de Gontran. Avec des spécialités : Donald est ignorant et fainéant, Daisy intriguante, Gontran lâche. Il n'y a guère que Géo et Grand-mère Donald qui échappent à la règle-du-plus-mauvais. Martina a toujours été fidèle au vieil adage "parents = serpents" et dans ses histoires, les perfidies succèdent aux traîtrises, les coups bas de Picsou alternent avec ceux de Donald. La seule différence est que Picsou étant riche et Donald pauvre, le premier possède un avantage certain sur le second.

Guido Martina a inventé ce Picsou parce qu'il s'insérait au mieux dans son univers. C'est un monde où les traits de caractères des personnages sont toujours exagérés. Hormis lorsqu'il écrit les "grandes parodies" ("L'or du Rhin", "Le prince du Danemark", "L'île au trésor", "Le docteur Donaldus", "Donald de Munchausen", "Le Kid Pampéador", etc.), Martina, à la différence de Barks, est peu porté sur l'aventure comme chez Barks, mais plus sur les personnages et les intrigues. Les scènes de dispute entre Donald et ses neveux peuvent se prolonger sur plusieurs dizaines de pages, il en est de même entre Picsou et Donald. Il reste dans le Picsou italien des thèmes proches de Barks, mais les relations imaginées par Martina entre Picsou et ses neveux, essentiellement conflictuelles, n'ont rien à voir avec Barks, qui a souvent représenté Picsou et Donald unis contre un ennemi commun. Ces relations sont interprétées différemment chez Martina et chez Barks. Les bandes italiennes et américaines, malgré cela, coexistent dans les pages de "Topolino" ; ces différences n'ont apparemment pas effrayé les lecteurs d'alors.

Ces modifications se sont faites petit à petit, même si tout le laissait présager. Les histoires italiennes avec Picsou débutent en 1952 grâce à Luciano Bottaro (dans "Donald et les honneurs", première BD Disney de Bottaro), et le personnage prend de l'étoffe dans les créations italiennes dès les années 1955-56. Il reste encore quelques réminiscences barksiennes — Picsou qui joue la comédie, pleure sur le malheur qui s'abat sur lui — mais très vite son comportement s'affirme différemment : il joue toujours la comédie, mais fait semblant de se pendre, tente d'étrangler son neveu, mime la folie ou le suicide. Ceci dit, les histoires les plus violentes sont celles des années 50, et de telles scènes disparaissent par la suite.

Guido Martina signe ses meilleurs histoires entre 1952 et 1960 environ, lorsqu'il supervisait les scénarios pour "Topolino" et pour les "Albi d'oro" (il fut d'ailleurs le seul scénariste en Italie de 1948 à 1952). Martina n'a jamais dessiné une seule de ses histoires. D'autres le faisaient pour lui. Il y eut entre 1950 et 1960, Giovan Battista Carpi, Giuseppe Perego, Luciano Bottaro, Pier Lorenzo De Vita, Giulio Chierchini, et épisodiquement Mario Sbatella, ainsi que Michele Rubino (selon toute vraisemblance). Chacun donnera une touche particulière aux histoires de Martina : Bottaro et Carpi étant les plus artistiques, ils réaliseront un certain nombre d'histoires avec Picsou et toute la bande Disney, Donald mais aussi Mickey et Dingo. De telles rencontres sont toujours bien exploitées par Martina qui affectionne les genres opposés. Les rencontres entre Mickey et Zio Paperone offrent de nouvelles possibilités, et Martina les exploitent. Car si Gontran et Picsou sont traditionnellement contre Donald, que peut faire Mickey ? Est-il neutre ou avec le plus faible, c'est-à-dire Donald ?

De telles histoires, malgré leur succès, ne dureront qu'un temps. Peut-être ce genre de rencontres étaient-elles mal acceptées par les éditeurs ou le public. Le problème majeur est que personne n'a jamais défini à quel point Picsou et Mickey, par exemple, se connaissent. Ce genre de situations est plutôt délicat, et met souvent l'auteur dans l'embarras — si ce n'est peut-être Guido Martina.

Quant aux autres dessinateurs, ils ont réalisé un nombre moins important de grandes histoires. Giuseppe Perego a surtout bien travaillé au début de sa carrière, dans les années 1952-1960, puis a régressé, en partie parce qu'il s'est consacré aux pages de raccordements entre les histoires pour les "Classici Disney" (en France Mickey Parade) — un travail ingrat. Pier Lorenzo De Vita, lui, est une des grandes figures de la BD italienne. Il dessina "Tuffolino", seul double de Mickey autorisé par le Duce pendant la guerre. Il n'a pas écrit une seule phrase des scripts qu'il illustrait mais a en revanche un style extrêmement reconnaissable. Donald est souvent aux prises avec des personnages quatre fois plus gros que lui, obèses même, et pourtant énergiques, voire violents. Picsou seul semble les maîtriser. Les dessins sont toujours très détaillés et les postures bien travaillées. Le tout montre une grande maîtrise du dessin. Giulio Chierchini, quant à lui, a toujours dessiné des scènes "agressives" qui conviennent si bien à Picsou. Il débute en encrant les histoires de Carpi ou Bottaro, puis réalise ses histoires lui-même à partir de 1956. Les scènes de bagarre entre Donald ou Picsou sont omniprésentes, et Chierchini est très reconnaissable par la façon dont il dessine le bec de Donald et Picsou, avec un trait au milieu qui le coupe en deux ; le regard agressif et la position défensive des personnages reviennent souvent et s'accordent parfaitement avec ce que pouvait raconter Martina.

Plus tard, Picsou sera pris en main par d'autres dessinateurs et scénaristes comme Ennio Missaglia, Rodolfo Cimino, Giorgio Pezzin, Abramo et Gian Paolo Barosso, Luciano Gatto et plus tard Giorgio Cavazzano. Cependant, bien après l'arrivée de ces auteurs, Martina fait revivre Picsou d'une manière totalement originale, avec l'aide d'un dessinateur tout aussi génial : Massimo De Vita, fils de Pier Lorenzo De Vita. L'homme débute dans la BD Disney en 1962 mais il entame une collaboration toute nouvelle avec Martina à partir de 1975 environ jusque dans les années 1980, lorsqu'il adopte un style nouveau, influencé par la "ligne clair" (style de dessin hyperréaliste) de Giorgio Cavazzano.

Dans "Picsou et la campagne électorale" de 1979, Picsou "caresse le désir d'être élu maire" mais il redoute l'arrivé en ville d'un vieil ami qu'il a escroqué au Klondike. Cet ami, après des années et des années, ne sait toujours pas qu'il a été spolié, mais vient toucher ce que Picsou lui doit depuis longtemps : la moitié de sa maison. Il n'est pas question pour Picsou de partager ainsi sa belle demeure ; c'est Donald qui lui donnera la moitié de sa maison. Les dialogues sont particulièrement bien écrits et typiques de Martina. L'histoire débute avec la traditionnelle discussion entre Donald et ses neveux. Donald redoute l'oncle Picsou : "Qui est ce tyran ? Qui ? mais l'oncle Picsou bien sûr ! qui m'impose tous les jours un travail forcé, auquel j'oppose une énergique inertie". Plus tard Picsou, pour embobiner Donald, doit lui révéler les actes peu recommandables dont il a été l'auteur dans sa jeunesse. Martina en rajoute à chaque fois un peu plus : "Ce Django Emon était vieux, arthritique, arthrosique, rhumatisant, sciatiqueux, et, par-dessus le marché, coquelucheux !". Puis plus tard : "que diraient mes concitoyens s'ils apprenaient que moi, leur futur maire, j'ai escroqué un vieux rhumatisant ? Ils ne m'appelleraient plus " votre honneur " mais " votre déshonneur "".

Guido Martina a écrit des centaines d'histoires dans ce registre et la BD italienne est littéralement imprégnée de son style. Mais Picsou doit sa popularité à un grand nombre de dessinateurs (beaucoup plus que ceux qui sont évoqués ici).À l'heure actuelle, Francesco Guerrini ou Alberto Lavoradori, pour ne citer qu'eux, sont les plus représentatifs.   Il reste un pays dont l'importance en matière d'innovation et de création est non négligeable : les Pays-Bas. Les éditeurs en France sont particulièrement friands des histoires hollandaises dont le style et le ton sont très originaux. Avec l'arrivée de Daan Jippes, virtuose du dessin, et Freddy Milton dans les années 1970, les histoires hollandaises se démarquent. Mais les histoires les plus singulières — en ce qui concerne Picsou — sont celles qui ont été réalisées dans les années 1990, et que l'on continue encore aujourd'hui à produire. Un dessinateur — et maintenant également scénariste — s'est révélé, et beaucoup au Journal de Mickey en sont fans : Mau Heymans. Il débute sa carrière pour Oberon (l'éditeur hollandais, maintenant Geilustreerde Pers) en 1987 et est l'auteur d'un grand nombre d'histoires courtes (c'est essentiellement tout ce qui se fait aux Pays-Bas) mettant en scène Donald et Oom Dagobert (nom de Picsou en hollandais). Les histoires sont écrites par les meilleurs scénaristes de là-bas : Frank Jonker, très productif à l'heure actuelle, Evert Geradts, auteurs d'histoires mettant en jeu la télévision, la société de consommation, ou autres thèmes modernes, avec force dérision et humour, Jan Kruse, scénariste qui a longtemps travaillé pour Ben Verhagen, autre grand dessinateur hollandais, et enfin Kirsten de Graaf, qui maintenant travaille en collaboration avec Heymans, formant un duo de scénaristes hors-pair. Signalons qu'il y eut d'autres scénaristes épisodiques, comme Jos Beekman, Ruud Straatman ou Remco Polman, et que l'encrage des crayonnés de Mau Heymans est parfois réalisé par Jaap Stavenuiter, Peter Collé ou Frits Leenheer.

Les histoires sont proches de celles de Barks — modèle incontesté — mais gardent une certaine dose d'originalité et de nouveauté. Les thèmes modernes sont abordés et sont autant de sujets et de possibilités nouvelles, la psychologie des personnages étant seule inchangée. Il s'agit avant tout d'histoire dites "drôles" — seul style de narration qui convienne aux récits courts. Une des caractéristiques principales de ces histoires est la grande fantaisie des auteurs. Dans "Le télépatou dit tout", de Geradts et Heymans, Picsou part à la recherche d'un animal rare, le Télépatou. Une fois repéré dans la jungle, Picsou et ses neveux découvre que l'animal a de curieuses facultés : il parle et dit les pensées des autres. Dans ces conditions, la situation se révèle vite intenable et à l'émerveillement succède la bagarre rangée lorsque Donald et ses neveux découvrent que Picsou désire étudier le cerveau du spécimen et ne pas les payer pour leur participation à l'expédition.

Et en France ? Il est malheureusement clair que les dessinateurs français, Claude Marin et Claude Chebille étant parmi les meilleurs, n'ont jamais beaucoup apprécié les Picsou ou les Donald. "Trop frénétique, trop nerveux à dessiner" s'accordent-ils à dire (l'auteur italien Luciano Gatto eût exactement le même commentaire !). Ainsi les meilleures histoires de Picsou créées en France, ont en fait été réalisées par des italiens, Giorgio Cavazzano ou Gino Esposito dans les années 1980 (scénarios entre autres de Pierre-Yves Gabrion et Michel Piédoue), et depuis 1985 environ par des dessinateurs espagnols, dont les meilleurs sont Maximino Tortajada, Conrado Lazaro, Marga Querol ou Santiago Barreira, qui réalise les gags "Picsou" dans Picsou Magazine sur scénario de Gérard Cousseau et Jean-Loïc Belhomme. Les seuls français à avoir dessiné Picsou récemment sont Philippe Larbier et Rachid Nawa, mais de manière épisodique. Les scénarios, par contre, sont français, essentiellement l'œuvre d'Alain Clément, François Corteggiani, Yannick Hodbert ou Patrick Galliano.

Beaucoup de dessinateurs — non cités ici — continuent à faire vivre Picsou aux États-Unis, au Brésil et au Danemark, notamment William Van Horn, canadien auteur de très belles histoires (voir CBD 76). Ce bref aperçu est sans doute un simple hors-d'œuvre !

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